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Radio Loubard Découverte #2
En ces jours qui signent la fin de l'été, inhabituellement accompagné de privation de liberté, il est évident que la sagesse du mistral a choisi cette période pour souffler à nouveau sur Marseille après 6 mois d'abstinence. Ce mistral gagnant ou perdant, invisible à l'oeil, percutant pourtant notre cognitif est l'élément commun à absolument tout ce qui "est" sur terre.
Le vent est responsable de l'oxygénisation des océans et des lacs, influence le déplacement d'une multitude d'espèce animale, façonne la forme des plantes, donne sa chance à l'éolienne et demeure par sa circulation atmosphérique l'incontestable prince de la vie.
Lui qui peut créer des ouragans et des tempêtes détruisant dans sa colère, des civilisations entières, peut aussi décoiffer la chevelure d'un gominé ou soulever pour un instant seulement, les jupes plissées des filles.
Si je vous parle du vent, c'est parce que le bon vent a amené à Radio Loubard 10 artistes issus de disciplines différentes, remplis de créativité et d'amour pour leur travaux.
Ramenant le concept du vent à une vision humaine plus modeste, je me permets ce fragile lien avec ce petit vent interne que l'on ne maîtrise pas : le souffle.
Cette génération d'artistes qu'aime tant Radio Loubard incarne ce "nouveau souffle" que ce soit dans la créativité qui en émerge ou dans les nouvelles idées de conception sociale qui en découlent.
Ce souffle d'artistes et de talents que je cherche, contre vents et marées, à montrer à travers ce programme découverte m'insuffle un réel espoir de changement. Dans cette période où la crainte permanente de l'autre a remplacé les liens forts que notre génération tisse, la force communicative de l'art n'a jamais été aussi nécessaire pour imaginer ensemble ce que nous ferons de demain.
Puisse ce nouveau souffle incarner ce changement, nous vivons une époque formidable remplie d'opportunités et de nouvelles formes d'humanité, utilisons ce souffle pour qu'enfin le vent tourne. "Le vent qui éteint une lumière peut aussi allumer un brasier" lançait Caron de Beaumarchais, de mots frappants de réalité et surtout d'espoir. Unissons nos cages thoraciques et soufflons ensemble sur ces petites flammes qui, un jour deviendront le brasier tant attendu du renouveau.
Et puis, si un jour vous vous inquiétez de ce futur incertain et vous questionnez sur cet avenir anxieux, posez vos questions à Bob Dylan qui vous répondra sûrement "The answer my friend, is blowing in the wind. The answer is blowing in the wind...."
En attendant, je vous laisse vous inspirer de ce nouveau souffle et vous présente avec beaucoup de fierté cette deuxième édition du programme découverte de Radio Loubard.
Bon vent !
Radio Loubard Découverte #2
#1 Elisa Durier : @elisadurier

Je m’appelle Elisa, 21 ans, originaire de Picardie et débarquée sur Paris depuis maintenant 4 ans. Après avoir fait un Bac L renforcé en Arts, je me suis dirigée vers une école de photo en 3 ans à la capitale. Tout juste diplômée, j’ai choisi de continuer mes études en reprenant une licence d’Histoire de l’Art à La Sorbonne, ce qui me permet d’approfondir mes connaissances artistiques (une chose capitale pour tout artiste, de mon point de vue) tout en me lançant petit à petit professionnellement dans le monde de la photo.
Au niveau de mon caractère, je suis quelqu’un de très ouvert, très curieuse, et très émotive. Je m’intéresse à beaucoup de choses, en particulier quand ce n’est pas trop terre à terre ! Je fais aussi partie de la grande communauté des metalleux, quelque chose de très important pour moi tant dans la musique que dans l’univers.

Mon travail :
Au niveau de mon travail, comme tu as pu as pu le comprendre, l’Art dans toutes ses formes est quelque chose de fondamental. Je peut être inspirée tant par les mythes grecs antiques que par le dernier clip de Lady Gaga, un poème de Baudelaire, un film de Xavier Dolan, une expo d’Art Contemporain… La musique et la mode, surtout quand elles sont liées, restent ma source d’inspiration principale.
L’underground et l’alternatif, accompagnée d’une légère provoc', sont au coeur de ma démarche. Le choix de mes modèles est aussi un point très important : je recherche toujours des profils atypiques, avec du caractère. J’ajoute à ça un stylisme en général rock/trash, parfois vintage ou romantique (dans lequel je m’investis également), un lieu réfléchi, et un bon makeup : l’histoire est prête à être shootée ! Dans une idée plus technique, je cherche à travailler plus particulièrement les couleurs, tant à la prise de vue qu’en post-prod ; et je porte en ce moment un intérêt particulier au flou, qui apporte du dynamisme et un côté plus plastique à l'image.




#2 : Margaux Colagrandre : @margauxcolagrande

Alors je m'appelle Margaux et j'ai 25 ans ! Autodidacte et curieuse par nature j'aime toucher à tout. Que ce soit dans mes études, mes loisirs et mes envies. Ainsi tu peux me retrouver le soir sur les quais d'Austerlitz pour danser du Tango, ou encore chez moi un après midi jouant du ukulélé ou du piano, patiner les dimanches à Courbevoie mais également en road trip à vélo dans la Loire !

Et mes études, primordiales à mes yeux, sont tout aussi mouvementées (prépa d'art général, effets spéciaux dans le cinéma, maquillage artistique mais aussi diplômée d'une licence d'histoire et actuellement en préparation de 3 cursus scolaires (master maîtresse d'école, concours CRPE et diplôme de prof avec les étrangers). Tu l'auras compris je ne m'arrête jamais ! D'ailleurs pour moi dormir est une vraie perte de temps (une vraie insomniaque). Mais ce qui me passionne et ce qui me fait vibrer dans le vie c'est l'art et plus précisément la peinture. Depuis mes plus vieux souvenirs d'enfance je dessine, je peins et je m'en amuse. En grandissant cette activité a mûrie et je pense avoir trouver mon style, mon coup de pinceau.
Ce que je préfère c'est dessiner des femmes nues, pures, douces, sans aucuns artifices. Et cela passe souvent par des autoportraits (promis rien de narcissique, juste trop pauvre pour se payer des modèles). J'aime tout autant le fusain, le travailler indéfiniment, mais aussi l'huile et son côté très élastique que l'on peut tirer et retoucher à l'infini. J'apprécie travailler l'acrylique, qui au contraire, est plus stricte et sèche rapidement, une vraie pâte à modeler dans un lapsus de temps. Peindre de manière thérapeutique, finalement c'est modeler, créer, inventer mais surtout improviser et retranscrire ses émotions.



#3 Margo : @rose_gardee

Margo une jeune créatrice de bijoux pour corps de 31 ans originaire de Bretagne basée sur Marseille depuis plus de 10 ans. Depuis toute petite j'ai baigné dans l'art en général de part ma famille entre la peinture le dessin la musique et la couture. J'ai commencé dès toute petite a dessiner des femmes nues puis j'ai tester la couture je me confectionnais mes tenues, j'ai toujours aimé la mode feminine je la trouve riche et variée. En tant qu'autoditacte j'ai commencé la création de bijoux pour corps j'ai toujours aimé le corps des femmes leurs formes et leurs couleurs j'ai eu envie de les mettre en avant de montrer la beauté de chaque corps de les mettre en lumière et de les accessoiriser avec des bijoux brillant et scintillant.

Quand une femme me dis qu’elle se sent sexy et belle avec un bijou rose gardée quelle est fier de montrer son corps la je suis heureuse et comblée « le taff est fait » casser ces codes et moules dans lesquels ont veut nous faire rentrer du corps "parfait" donner confiance aux femmes nous sommes notre propre définition du mot sexy c’est ça mon message.
Je fais des bijoux de corps sur mesure et fait main a mon atelier. Autodidacte je m’améliore avec le temps, j’utilise des matériaux semis précieux.



#4 Romain Pisa : @romainpisa

Romain Pisa, 20 ans, créateur montpelliérain originaire de Perpignan.
Je me suis lancé dans le graphisme et la création visuelle un peu par hasard à la base.
Je faisais beaucoup de bannières, de graffitis ou tout autres sortes de petits montages photo quand j'étais en 6ème, au collège.
Aussi, je dessinais depuis tout petit.
Au fur et à mesure de mes découvertes, et part un chemin plutôt logique au final, j’ai commencé à énormément m'intéresser à ce qu'était vraiment le graphisme, la typographie et la création digitale en général. Jusqu'à arriver à un moment où c'est devenu l'une de mes principales passions ainsi qu'un réel mode de vie. J'ai alors commencé à passer pratiquement toutes mes journées sur mon Photoshop craqué et à y créer des univers, des montages ou autres projets que je voulais professionnels, intéressants et inspirants (spoiler, ils ne l'étaient pas du tout au début).

Surtout, je cherchais (et c'est toujours ce que je fais aujourd'hui) à m’amuser.
Faire ce qui m'attire, ce que j'aime. Laisser parler mes influences et mes passions. Dans un besoin d'être vrai et ne pas se mentir.
Au fur et à mesure de travail, de sessions à cultiver mes sens créatifs et de nuits passées derrière mon ordi, je me suis dit que c'était vraiment ce que je voulais faire de ma vie.
Je baignais dans un monde parfait, créatif et enrichissant en tout point qui réussissait à lui tout seul à me combler.
D'ailleurs, sans l'art en général, je ne sais vraiment pas ce que je serais.
Petit à petit, je voyais que mes créations plaisaient à de plus en plus de gens, et c'est ce qui m'a mit la puce à l'oreille.
Ce qui m'a fait comprendre que je ne me trompais pas.
C'est alors à la sortie de mon bac ES que j’ai décidé de me lancer dans des études dans ce milieu, et parallèlement commencé à travailler sur tout type de projets personnels.
Dans mon travail, ma démarche est de faire parler mes passions, ce qui m'anime et d'y exposer ma personnalité, ma vision.
Car ce qui me plaît le plus, c’est d’explorer les moindres recoins de mon cerveau et d'en sortir quelque chose de vraiment personnel.
J’y explore des choses et essaye de faire parler mes influences (venant principalement de la musique, mais surtout du cinéma qui reste ma passion ultime).
Aussi, avec mes taffs, j’adore satisfaire une personne visuellement en lui proposant quelque chose que je veux original.
Lui montrer des choses irréelles, d'essayer de la faire s'évader ou de provoquer une pensée, une petite réflexion.
J'essaye toujours d'apporter quelque chose en plus, un imaginaire, un fond, une parole, mais une esthétique avant tout autre chose.

Je me considère souvent comme un enfant du visuel, parce que ce concept constitue toute ma vie et mon rapport à la vie en général.
Le visuel reste toujours le plus important pour moi. Il est le plus évocateur, le plus impactant, le plus important.
J’essaye d’être généreux dans le travail. Sinon, pour moi, ça ne sert à rien.
On doit essayer de provoquer quelque chose chez celui qui regarde notre créa.
C'est toute ma vie !




#5 Théodore Lardy : @theodorelardy / @lafoliedure

Suite à de nombreux suicides dans les lycées de Fontainebleau, j’ai créé une association, “BackYard” où nous organisons des évènements que nous avons surnommé « La Folie Dure », consistant à organiser des événements (principalement basé sur la musique House) afin de récolter de l’argent grâce aux dons des spectateurs, et ainsi pouvoir financer des aides psychologiques chez les jeunes entre 15 et 25 ans.

Je compte aller plus loin et créer mon propre festival, la mairie de Fontainebleau est à mes côtés mais j’attends encore l’autorisation de l’ONF (Office National des Forêts).
Cet événement va me permettre d’avancer et d’obtenir plus de dons afin de financer au mieux des aides psychologiques chez les jeunes.
En attendant l’avancer du projet « La Folie Dure Festival », j’essaye de m’introduire dans la scène parisienne. J’ai déjà mixé à l’Aquarium de Paris puis le Concorde Atlantique mais ce n’était que des soirées étudiantes. J’ai été programmé au Fluctuart et espère faire le tour des clubs etc.. pour pouvoir faire entendre aux gens ma musique.
Cela fait 4 ans que je mixe et je suis entrain de m’immiscer dans le monde de la production.
Ma musique est basé sur notre bonne vieille FrenchTouch comme celle de la famille Edbanger, le label Roulé, Crydamour etc.. puis de la Microhouse comme celle de DJOKO, Detroit Swindle, BADEO etc..
Je vous ai glissé des photos de La Folie Dure et deux de mes mixes ;)
#6 Léo : koros_if

Alors pour me présenter rapidement je suis un jeune marseillais issu de la culture militante punk trash, j'étudie actuellement aux beaux arts de Marseille. Depuis gosse j'ai toujours dessiné (surtout des monstres), bercé par les tableaux de Jérome Bosch et les affiches de rock.
Mon travail a essentiellement une volonté militante antifasciste/anarchiste mais aussi l'illustration de mon imagination morbide. J'essaye de travailler sur le plus de médium possible , je fais de la vidéo , de la sérigraphie, du dessin et du graff majoritairement mais mon "art" est en perpétuelle évolution.



#7 Maxime Poirier : @maxdepop

"Hello c’est Maxime aka Maxdepop, je pratique ces belles disciplines que sont le design graphique et l’illustration. Je suis originaire de Nantes où j’ai pu, via mes études, découvrir mon attrait pour ces métiers de création. Je dessine depuis tout petit, mais c’est après quelques années de pause créative à me concentrer sur des études scientifique, que je me suis rapprocher de ce qui me faisait vibrer et avancer dans ma vie de tout les jours : créer des trucs. La découverte de ce nouveau monde c’est révélée être une seconde naissance pour moi. Un gamin dans une piscine à boules !
Aujourd’hui sur Paris, ma vie est partagée entre travail en agence de branding et illustration à mon compte. Picturalement, j’ai une obsession pour les courbes, les formes généreuses et le mouvement optique qu’elles entrainent. Je suis dans une recherche constante de la courbe parfaite, de la composition équilibrée pour assouvir ce besoin de satisfaction visuelle. C’est ici que ma rigueur scientifique et ma spontanéité artistique se rencontrent, se confrontent, s’entraident. Parfois bonheur, parfois casse-tête. Je puise mon inspiration dans l’imagerie cinématographique (au travers des oeuvres de Lars Van Tier pour n’en citer qu’un), dans mes petites observations quotidiennes (merci Paris) et dans mon inconscient me renvoyant, enfant, aux lectures de Michel vaillant, Tintin et Astérix.

J’ai l’impression d’avoir commencé mon métier depuis hier, avec la sensation d’avoir trois temps de vie de découverte devant moi. Plein de choses à expérimenter, à effleurer, à maitriser : ça va être bien ! Très bien même. Bisous de la piscine à boules."
A bientôt !


#8 Louise : @roukyx / @superroukyx

L’argentique a ce grain intemporel qui, dès 14 ans, m’a charmé. Mon père a joué un grand rôle dans ma passion pour la photo car c’est lui qui m’a offert mon premier appareil. On peut maintenant en compter une trentaine dans ma collection, chacun a sa particularité.
Au delà de l’esthétique visuelle, capturer des moments de manière à les rendre inédits, insolites, c’est ce qui m’émeut vraiment. Entre Londres et Paris, je ne pense qu’à une chose, photographier mes amis pour ancrer ces moments passés avec eux à jamais.


#9 Cartouche Louise Michel : @dontblamethedrugs

Bonjour, je m'appelle Lucie, mais je suis photographe sous le nom de Cartouche Louise-Michel. Ce sont mes deuxièmes et troisièmes prénoms, mes parents me les ont donnés en hommage à Cartouche le brigand et à Louise Michel, la vierge rouge, révolutionnaire membre de la commune de Paris. J'ai grandi sur l'île de Tahiti en Polynésie Française, et je suis arrivée à Paris il y a six ans, en 2014.
Depuis que je suis très jeune, je m'intéresse à la lumière et au mouvement. Ce n'est donc pas un hasard si j'ai été tout naturellement attirée par la photographie. Je suis avant tout portraitiste, je fais beaucoup d'autoportraits mais je photographie également mes amis, mon entourage et les modèles qui me contactent. Je tente d'inscrire mon travail dans une démarche humaniste et protestataire. L'art est pour moi le moyen le plus simple et le plus communicatif de faire passer un message ; ne dit-on pas qu'une image vaut mieux que mille mots?
Je prône la diversité des corps et des visages, montrant la beauté dans le non conventionnel. Je souhaite, de par mon regard subversif, faire se questionner les gens. Adepte de la déconstruction du genre et de la désexualisation des corps, j'essaie de casser les codes sociétaux que nous nous croyons imposés. Ce que je vous propose à travers mes oeuvres, c'est un peu de vie, des humains bruts, dans toute leur splendeur. Mais aussi un peu de poésie, d'amour, et surtout, un souffle de révolution.




#10 Heymes : @_heymes

Je suis un Designer 3D indépendant spécialisé dans les visuels urbains. Depuis toujours basé à Paris, je continue d'étudier et d'apprendre tout le temps de nouvelles façons de créer en allant aussi loin que possible dans l'utilisation d'équipements technologiques avancés.
Aussi Vj depuis de nombreuses années je suis très proche de cet art qui accompagne la musique et accentue l'expérience des événements. Avec une perception futuriste et urbaine du monde, je m'efforce d'apporter de la nouveauté au contenu que je crée et de renforcer ma perception de l’art tout en me nourrissant de la culture pop avec notamment beaucoup d’inspiration des jeux vidéos.

